RTS 2.2.2016 - Les députés vaudois veulent que les patients du CHUV à Lausanne aient un accès équitable aux médecines complémentaires. Ils ont soutenu mardi un postulat en ce sens à la quasi-unanimité.
L'écologiste Catherine Roulet a rappelé que dans le secteur des médecines complémentaires "la demande des patients est forte, surtout en oncologie". Un avis partagé par l'auteure du postulat, Christa Calpini (PLR), qui a regretté que des patients puissent par exemple se faire traiter par hypnose dans un service du CHUV mais pas dans un autre.
Et celle-ci de rappeler que la population suisse a largement accepté en 2009 un article constitutionnel concernant les médecines complémentaires.
Où poser la limite
Le conseiller d'Etat en charge de la santé Pierre-Yves Maillard ne s'est pas opposé au texte. Il "est vrai que ce n'est pas admissible" que certains services autorisent ces prestations et d'autres pas. Et d'ajouter qu'il lui semble possible d'aller vers une uniformisation.
Pour le chef du gouvernement il n'est toutefois pas toujours évident de définir ce que sont les médecines alternatives. "C'est parfois difficile de poser la limite".