La création de diplômes nationaux et d‘autorisations cantonales de pratiquer pour
thérapeutes non-médecins constitue une revendication centrale de la Fedmedcom.
Les deux diplômes suisses pour naturopathes et praticiens en thérapie
complémentaire sont enfin devenus réalité en 2015.
Le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l‘innovation (SEFRI) a approuvé, le 28 avril 2015, l’examen professionnel supérieur pour les naturopathes. Cette approbation
donne droit à un titre protégé et reconnu sur l’ensemble du territoire suisse:Naturopathe
avec diplôme fédéral. La profession distingue quatre disciplines : la médecine ayurvédique, l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise MTC et la médecine naturelle traditionnelle européenne MTE. 70 personnes déjà ont passé les premiers examens du mois de novembre 2015.
Le SEFRI a approuvé, le 9 septembre 2015, l’examen professionnel supérieur en thérapie complémentaire. Le diplôme fédéral peut être passé pour les treize méthodes suivantes :
acupressure, eurythmie thérapeutique, eutonie, intégration structurale, polarity, rebalancing, shiatsu, technique Alexander, thérapie ayurvédique, thérapie craniosacrale, thérapie par le massage sur les méridiens d’acupuncture, thérapie respiratoire et yoga thérapie. Par la création d’un titre reconnu et protégé de « Thérapeute complémentaire avec diplôme
fédéral », la thérapie complémentaire, forte de quelque 12‘000 praticiennes et praticiens en Suisse, a obtenu un statut unique en Europe.
Une des revendications principales liées à l’article constitutionnel 118a Médecines complémentaires, à savoir la création de diplômes nationaux pour les professions non-médicales de la médecine complémentaire, est ainsi remplie.
Les autorisations de pratiquer et de délivrer des médicaments pour les thérapeutes non-médecins relèvent de la compétence cantonale. Les pratiques des cantons sont très diverses.
La Fédération de la médecine complémentaire exige des cantons l’instauration d’une obligation cantonale d’autorisation et d‘annonce pour l’exercice de la médecine complémentaire non-médicale, ceci en vue de la sécurité des patients et de la garantie de qualité pour ces nouvelles professions de la santé; elle exige également que les cantons créent les conditions indispensable à leur exercice. Il peut être possible d’exercer l’activité sans Autorisation seulement si elle ne sert qu’à l’hygiène générale. L’autorisation de pratiquer implique aussi des questions de délivrance ou d’utilisation de médicaments ainsi que de taxe
sur la valeur ajoutée. Il faut trouver de bonnes solutions pour les praticiennes et praticiens.