Le comité de la Fedmedcom rejette l’initiative populaire fédérale 'Oui à une médecine naturelle indépendante' à l’unanimité. La Fedmedcom est favorable à la complémentarité des médecines conventionnelle et alternative (médecine intégrative). La Fedmedcom a appris par les médias de l’initiative. Il n’a été impliqué ni dans la rédaction du texte ni dans la préparation de l’initiative.
Le comité de la Fedmedcom a analysé les différentes revendications de l’initiative populaire fédérale 'Oui à une médecine naturelle indépendante'. Il estime que cette initiative populaire est lacunaire dans son contenu et dans les faits, qu’elle est en grande partie incompatible avec les structures démocratiques et fédéralistes de ce pays et que – même si elle devait aboutir – sans chance auprès du Parlement et du peuple. Le comité de la Fedmedcom la rejette à l’unanimité.
Lisez la prise de position détaillée de la Fedmedcom et l'analyse sur le texte de l’initiative et ses différentes revendications :
Le magazine « Soins infirmiers » de l’Association suisse des infirmières et infirmiers ASI a fait paraître un article passionnant sur la pédiatrie intégrative à l’hôpital cantonal de Fribourg. L’article met en lumière le travail des soignantes et des soignants. Les auteurs concluent que la médecine intégrative renforce les infirmiers et infirmières dans leur identité de thérapeute par son approche multiprofessionnelle.
Le Conseil national a traité, lors de sa session d’été, la motion 20.3664 de Edith Graf-Litscher, conseillère nationale et présidente de la Fedmedcom. La Motion exige la « Prévention, traitement et suivi des épidémies et pandémies. Promouvoir la salutogenèse et prendre en compte les médecines complémentaires », Le Conseil national a souscrit aux deux premiers points.
Le Conseil national veut charger le Conseil fédéral :
« Je suis très heureuse qu’une majorité du Conseil national ait suivi ma proposition et adopté ces deux points centraux », dit Edith Graf-Litscher. « Il est important pour la gestion future des épidémies et des pandémies de renforcer durablement la compétence en matière de santé de la population ainsi que sa résistance et de faire appel pour cela aux connaissances et à l’expérience des médecines complémentaires. » La motion a été soutenue par les membres du PS, les Verts, quelques membres de la fraction du Centre et par la majorité de l’UDC. La motion passera maintenant au Conseil des États une fois qu’elle aura été traitée par sa commission de la santé.
La Fedmedcom a réédité la brochure « Médecines complémentaires – un guide à l’usage des patientes et des patients ». Ce guide fournit à toute personne intéressée de précieuses informations sous forme compacte.
Le guide aide les patientes et les patients à déterminer ce qu’un traitement de médecine complémentaire peut apporter et comment trouver du personnel qualifié. Il est possible de commander des exemplaires imprimés du guide en français et en allemand auprès de la Fedmedcom.
Le Conseil fédéral a décidé, en été 2017, d’admettre définitivement les prestations médicales des médecines complémentaires dans l’assurance obligatoire des soins (AOS). Avec l’augmentation des attaques médiatiques, la crainte a grandi que l’exclusion des médecines complémentaires de l’assurance de base ne soit exigée tôt ou tard. Le conseiller national PLR Philippe Nantermod a déposé deux interventions dans ce sens en décembre 2021. La Fedmedcom prendra toutes les mesures politiques nécessaires pour les faire rejeter également par le Parlement.
Assurance obligatoire des soins. Ne plus rembourser les traitements sans efficacité démontrée
Évaluation de la médecine complémentaire. Où en sommes-nous dix ans après l’introduction des méthodes de traitement de la médecine complémentaire ?
La conseillère nationale et présidente de la Fedmedcom, Edith Graf-Litscher, défend au Palais fédéral le maintien des prestations médicales de la médecine complémentaire dans l’assurance de base. « Nous avons gagné une première victoire d’étape », dit Edith Graf-Litscher. « Dans sa réponse, le Conseil fédéral soutient la médecine complémentaire et propose de rejeter les deux interventions. » La date de leur traitement au Conseil national n’est pas connue.
Les offres de médecine complémentaire sont très appréciées en Suisse. 65% de la population suisse utilise la médecine complémentaire. C'est ce que révèle une enquête représentative.
Les résultats montrent un recours régulier à des méthodes de médecine complémentaire et alternative CAM. D’après l’étude, près de deux tiers de la population ont déjà eu recours à des méthodes de médecine complémentaire et ils sont convaincus que la CAM complète bien la médecine académique.
Grande diversité de troubles traités
La plupart des traitements (63%) sont effectués par des thérapeutes. Près d’un traitement sur cinq a été suivi chez un médecin. Environ un quart des utilisateurs ont pris des médicaments sans ordonnance ou se sont soignés eux-mêmes. Mais dans ce cas, ils se sont aussi fait conseiller pour la plupart par des professionnels de la santé p.ex. en pharmacie ou droguerie.
Dans l’ensemble, les personnes interrogées ont mentionné 91 troubles qui ont été traités par la médecine complémentaire et 74 méthodes différentes.
La médecine complémentaire est plus qu'un simple traitement des troubles
Les personnes interrogées ont jugé une grande majorité des traitements efficaces. Et la majorité des personnes (87%) ont en outre mentionné d’autres effets positifs tels qu’une amélioration de l’état de santé général ou plus attention à la relaxation. Cela confirme que la médecine complémentaire suit une approche thérapeutique holistique. Elle a un effet durable, salubre et renforce la résilience.